© 2015, Josse Goffin, Regard à gauche

Tous les chemins mènent à Rome : une rencontre inattendue entre Hergé et Curvers

Paul Aron

Texte

[p. 7 de la revue imprimée] Très rapidement, à la lecture de Tempo di Roma, j’ai songé aux aventures de Tintin. D’où vient ce rapprochement, assez surprenant j’en conviens, entre Curvers et Hergé ? Entre le créateur mondialement reconnu de la bande dessinée pour enfants et le discret écrivain liégeois ? Entre l’introspection ironique d’un Belge immigré à Rome et les pérégrinations à travers le monde d’un héros qui aura visité presque tous les pays, sauf, précisément, l’Italie ?

Entre les personnages complexes et tourmentés par la sexualité de Curvers et les héros d’Hergé qui observent pieusement les lois sur les publications destinées à la jeunesse ? 

Je commencerai par rappeler que nos deux auteurs sont presque contemporains. Curvers est né à Liège en 1906 ; Georges Remi naît à Bruxelles l’année suivante. Ils disparaissent le second en 1983, le premier en 1992. Une part de leur éducation se fait dans le monde catholique institutionnel auquel Hergé reste beaucoup plus durablement lié, idéologiquement et professionnellement, que Curvers.
Mais leur consécration intervient presque en même temps, à la fin des années cinquante. C’est alors qu’Hergé délaisse progressivement son statut de dessinateur pour la jeunesse pour acquérir celui de créateur à part entière.
Pol Vandromme publie Le Monde de Tintin, étape décisive, qui paraît chez Gallimard et qui est dédié à Félicien Marceau XX.

Son oeuvre bénéficie d’une première médiocre adaptation cinématographique en 1960. Deux ans plus tard, Denys de la Patellière adapte Tempo di Roma (avec Arletty et Aznavour). Ce roman connaît un succès considérable depuis 1957 et c’est lui qui continue d’assurer la notoriété de Curvers.

[p. 8 de la revue imprimée] Ces coïncidences biographiques sont réelles, mais limitées. Le rapprochement entre les oeuvres va toutefois bien au-delà XX. Le personnage de Jimmy, tout d’abord, s’apparente à celui de Tintin par bien des traits. La logique
fictionnelle en fait un héros âgé de 25 à 28 ans sans doute, mais aux yeux des autres, il semble, comme Tintin, un jeune homme au seuil de la vie adulte.

L’auteur suggère que Jimmy est plutôt joli garçon, mince, voire maigre, mais sa silhouette reste aussi floue que sa biographie. Comme Tintin, ses traits sont à peine esquissés. C’est au lecteur de construire sa personnalité, dans les actes qu’il pose et dans les dialogues qu’il noue avec les autres.

De fréquents changements de costumes symbolisent le fait que Tintin est capable de s’adapter à toutes les situations. Dans L’Oreille cassée, en quelques cases d’intervalle, il apparaît ainsi en pyjama, en costume, puis sous des défroques militaires diverses. Ce caractère à peine ébauché, mais qui se révèle dans les épreuves, est essentiel : il donne au héros sa mobilité et sa légèreté ; il lui permet d’aller et de venir en tous lieux et d’aimanter, par sa seule présence, les personnages originaux ou exceptionnels qu’il rencontre.

Car Jimmy et Tintin sont avant tout des voyageurs. Plusieurs formules de Curvers s’ajustent ainsi à Tintin, celle-ci tout particulièrement : Le goût des voyages est une faiblesse des âmes assez mal adaptées au réel pour céder aussi à la pitié. (p. 296) XX

L’un et l’autre sont des « trotter », l’un autour du globe, l’autre à Rome, la seule urbs qui se mesure à l’orbis, au reste du monde. Reporters ou guides touristiques, ils sont liés au chronotope de la rue ou du transport.

Comment ne pas rapprocher leurs parcours ? Jimmy découvre ses amis milanais dans la rue, et c’est une longue glissade en moto qui le mène à Rome. Il arpente la ville, tantôt en autocar, le plus souvent à pied. Tintin de même marche beaucoup. La plupart de ses aventures commencent par un moyen de locomotion ; avion, navire, train, ou par une déambulation urbaine. Leurs logements ne leur appartiennent pas, même l’appartement de Tintin ressemble à une chambre d’hôtel impersonnelle : on sent qu’il y est en transit entre deux voyages : son milieu naturel est d’être transporté dans le vaste monde.

De là aussi un même détachement à l’égard des choses et des êtres. Ils ne s’encombrent pas de bagages, l’argent les indiffère, les biens matériels sont absents de leur horizon de référence. Tintin n’a pas de parents ; Jimmy une [p. 9 de la revue imprimée] vieille mère restée au pays. Mais l’un et l’autre sont entourés d’un cercle de familiers qui se substituent à la famille traditionnelle.

Au premier plan, l’amitié est d’abord masculine, Jimmy est accompagné d’Enrico et d’Ambrucci puis il se place sous la protection d’un mystérieux Anglais qui porte le nom d’une marque de cigarettes. Tintin, lui, s’abrite entre une plante héliotrope et un poisson fumé qui fume la pipe ; dans ses aventures, les noms plus réalistes sont réservés au second cercle !

Jean-Marie Apostolidès commente Le Secret de la Licorne en soulignant que ce double album fait apparaître dans une succession chronologique les deux formes d’organisation sociales auquel Tintin est le plus souvent confronté : la bande et la fratrie. « La bande de flibustiers constitue pour le XVIIe siècle, un équivalent des associations de gangsters au XXe siècle » XX.

À la fin de l’album, Tintin s’intègre au contraire dans une fratrie, avec Haddock et Tournesol ; cette dernière est définie comme « une église à usage privé, qui offre une rédemption matérielle aux rares privilégiés admis dans ses rangs ». Sûre d’elle-même, elle peut inciter la foule à lui rendre visite : c’est pourquoi Haddock fait imprimer un carton d’invitation conviant le public à « honorer d’une visite » la salle de marine de son château. De même Jimmy adhère à la vie d’une association de malfaiteurs milanais, avant de participer au spectacle que sa fratrie organise dans Rome devant la maison de la princesse Nerelli.


La critique a beaucoup glosé sur les liens qui unissent Tintin au Capitaine.
Le professeur Tournesol, particulièrement bien inspiré dans On a marché sur la lune, les appelle la « zone d’attraction d’Adonis ».

Entre eux, souvent, une corde symbolise une relation qui n’est pas seulement affective. Jamais elle ne se rompt, malgré les épreuves.
Dans Tintin au Tibet, tout à la poursuite de son ami Tchang que le Yeti a pris sous sa protection, Tintin manque de perdre son vieil ami. Haddock essaie de couper la corde, mais son couteau lui échappe.
Arc-bouté à un rocher, Tintin vit cette relation dans son corps, jusqu’à la douleur et au risque de mourir.

Sir Craven, lui, accepte de tomber, mais ce n’est pas sans avoir simulé de manière un peu parodique la pose qui était celle de Haddock : « La tête renversée en arrière, dans une attitude à la fois passionnée et spectrale, il feignait d’implorer Lala qui, du haut de son perchoir, prête à être cueillie, lui tendait hiératiquement les bras » (p. 394).

[p. 10 de la revue imprimée] Ce corps à corps se conclut provisoirement de manière différente, parce que Sir Craven souhaite « l’accident » auquel Haddock se dérobe. Toutefois, en fin de parcours, les deux hommes transmettent à Tintin un héritage qui n’est pas que symbolique. C’est grâce à eux que le jeune solitaire mène désormais la vie de château, dans une villa à Florence ou à Moulinsart.

Mais le trésor auquel ils ont accès est aussi le moment d’une transformation de leur être profond. Jimmy a gagné son indépendance, même à l’égard de Geronima, et sans doute aussi sa maturité sexuelle. Tintin, lui, gagne un passé, celui du chevalier de Hadocque, un enracinement définitif. Désormais, chacun de ses voyages fera retour au château qu’entretient le sage Nestor.

Il faudrait ajouter que ni Tintin ni Jimmy ne sont trop difficiles sur l’origine de leur fortune soudaine. Tintin bénéficie du produit des rapines du chevalier de Hadocque, tandis que Jimmy hérite en particulier du produit des investissements de Craven dans l’élevage mécanique de poules américaines dont il semblait déplorer l’existence. L’argent qui transforme la vie de nos héros est donc chargé de tout ce contre quoi ils ont décidé de lutter : le vol et l’esprit de lucre du capitalisme moderne.

Ce n’est pas par hasard que le don désorganise un monde habituellement bien ordonné : il a lieu pour Tintin dans la crypte encombrée d’objets où les frères Loiseau emmagasinaient leurs pièces volées, et pour Jimmy dans l’appartement de Craven, qu’il désorganise dans son souvenir : « Mon trouble m’empêcha de rien observer qu’au hasard et indistinctement parmi ces objets qui m’entouraient : un plaid écossais plié sur le divan, un moulage des deux chevaliers qui se tiennent embrassés au portail de Saint-Marc de Venise, un abat-jour d’opaline, une bibliothèque vitrée à croisillons et, sur un secrétaire en noyer poli, le portrait d’une vieille dame dans un cadre d’or ovale. » (p. 446)

On sait par ailleurs que l’oiseau joue un grand rôle dans l’économie du texte de Curvers ; l’acception partiellement érotique du mot en italien ne lui a certainement pas échappé.

Les autres personnages, et en particulier les femmes, ont un rôle secondaire mais significatif. Jimmy est entouré de figures féminines séduisantes, comme Lala, Geronima, la putana. Mais il subit leurs désirs plus qu’il ne les souhaite.
Quand la tentation est trop forte, il se soulage lui-même (« la laissant inerte sur le sol, je me retournai vers la base du tombeau et j’offris à la morte le sacrifice des désirs que j’eusse été coupable d’assouvir avec la vivante » p. 246).
 
Tintin n’est pas insensible à certains charmes, une petite Gitane n’a-elle pas l’âge que l’on prête à Geronima ? C’est d’ailleurs en lisant Le Soir de Bruxelles que Geronima réagit à une histoire d’éléphant, animal cher au coeur d’Hergé.

[p. 11 de la revue imprimée] Le personnage féminin le plus présent dans les aventures de Tintin est évidemment la Castafiore, dont les points de rapprochement avec Lala ne sont pas négligeables. De part et d’autre, il est question de bijoux (au sens métaphorique que Diderot donne à ce mot, mais également matériel), d’animaux et de sexualité.

On sait que Bianca Castafiore est qualifiée de « rossignol milanais », ce que plusieurs commentateurs lisent comme « milan est », et donc comme un oiseau de proie ; de fait, son entrée à Moulinsart ressemble au vol du prédateur fondant sur le capitaine Haddock. Ce dernier, comme Oedipe, est alors affligé d’un pied gonflé qui l’immobilise.

De même Jimmy rencontre Lala, la marquise milanaise, à l’occasion d’un louche trafic : elle échange des bijoux contre de la benzine pour avion, autant dire qu’elle trafique des bijoux pour les sens. Elle aussi est entourée d’animaux, dont les connotations sexuelles sont clairement dites dans le texte. Jimmy lui propose de diminuer sa ménagerie et de revenir à une vision plus rassurante de la famille puisqu’il lui propose de se contenter d’« une seule espèce d’animaux et s’y consacrer corps et âme ».

Ce qu’elle fera à sa manière en tuant ses petits compagnons au profit d’un nouvel amant. Elle est présentée comme marxiste : terme que l’on peut trouver peu crédible parce qu’on ne l’entend jamais citer Marx ou se comporter en matérialiste convaincue.

Curvers a sans nul doute voulu dire qu’elle a été communiste, ce qui est très possible dans le contexte italien de l’après-guerre. Ainsi se resserre le rapprochement avec Bianca, qui entre chez le Capitaine en criant « coucou » tandis que Lala, elle, est « coco ». Le mot annonce leur animal de prédilection, celui qui est censé se désigner comme « coco » : le perroquet – lequel est aussi le dernier animal de compagnie de la marquise.

Comme la Castafiore, la marquise de Curvers appartient désormais au monde de la musique, ainsi que le suggérait son petit nom formé d’une note répétée deux fois : elle vit avec Orphée, comme Bianca avec son accompagnateur Wagner. Les accompagnent aussi des airs d’opéra, Rossini surtout chez Curvers, Gounod chez Hergé.

La charge particulièrement forte du personnage de la marquise justifie que ce soit à son propos que les deux oeuvres coïncident le plus étroitement. Dans Les Bijoux de la Castafiore, une case représente effectivement le journal Tempo en jouant sur l’ambiguïté typographique du « di Roma » qui suit.

On pourrait également chercher des analogies entre Jimmy et Tintin en ce qu’une sorte de sympathie spontanée les pousse vers les enfants et leurs semblables : les enfants tibétains, Tchang et Zorino pour Tintin, Virgile, Alfredo et Enrico pour Jimmy.

Venons-en à présent aux personnages secondaires et aux situations de la vie ordinaire.

[p. 12 de la revue imprimée] J’ai rappelé que les aventures de Tintin ne le conduisent jamais en Italie. Pourtant il rencontre plusieurs natifs de la péninsule, ou prétendus tels, qui ont pour trait commun d’être des personnages à deux faces, pour ne pas dire des hypocrites.
On revient ici aux lieux communs qu’analyse par ailleurs Anne Morelli.

Le plus sympathique est le conducteur de la voiture de L’Affaire Tournesol qui prend en stop nos héros et poursuit la voiture des ravisseurs du professeur. Malgré sa virtuosité de conducteur, la poursuite est vaine, et c’est furieux qu’il se retourne contre Tintin et le capitaine.
La manière dont Curvers décrit les brusques changements d’humeur du commissaire du Transtevere et les considérations générales qu’il propose au début du second chapitre sur les différences entre Romains, Napolitains et Vénitiens se situent dans la même gamme que ceux qu’Hergé utilise dans cette aventure.

Une commune fascination pour les belles Lancia de l’époque les rapproche d’ailleurs aussi. L’Italien est surtout un des masques du redoutable Rastatopoulos, déguisé dans Coke en Stock en marquis de Gorgonzola. À bord de son yacht, il organise la contrebande de marchandises et d’esclaves, tandis qu’il donne, sur le pont supérieur, un bal costumé qui évoque, presque à la lettre, celui de la soirée à laquelle participe l’Ambassadeur des États- Unis. L’opposition entre le pont supérieur et le pont inférieur de son navire est topologiquement comparable aux contrastes dont Curvers joue de manière magistrale dans cette scène fondamentale.

On retrouve Rastapopoulos dans Vol 714 pour Sidney, entouré d’un pilote et d’un serveur qui ne sont pas par hasard Italiens.
Passons plus rapidement sur deux personnages secondaires : Le docteur Müller, sinistre trafiquant dans Le Crabe aux pinces d’or, fait retour chez Curvers, semble-t-il, sous les espèces de son épouse laissée à Genève tandis qu’il parcourt le monde. On peut également comparer les savants fous, pour lesquels Hergé a manifestement une certaine tendresse  (ceux de L’Étoile mystérieuse par exemple, mais aussi de L’Affaire Tournesol) aux commentaires de Jimmy lorsqu’il a l’occasion de les guider dans Rome.


Les aventures du héros de Curvers comportent enfin quelques séquences qui ne vont pas sans croiser celles de Tintin.

L’un et l’autre sont confrontés à la police, et, malgré leur innocence constitutive, ils sont victimes d’un complot qui les conduit en prison. Les mots de Curvers s’ajustent assez fidèlement à la situation du héros du Sceptre d’Ottokar : « je ne suis ni condamné ni inculpé ».

Dictature d’un côté, démocratie de l’autre objecterat-on, mais Curvers nous en avertit : « Parmi les traditions que les démocraties ont le plus volontiers héritées des dictatures, celle de mettre les gens préventivement à l’ombre est peut-être la plus durable et la plus universelle » (p. 404).

[p. 13 de la revue imprimée] Enfin, comme Jimmy également, mais moins souvent, Tintin rencontre des touristes. Ceux des Picaros sont caractéristiques. Au passage, l’une ou l’autre réflexion les rapproche encore. Soeur Caterina, obsédée par les injures, évoque celles du Capitaine Haddock et le commentaire de la marquise sur l’amour supposé des Hindous pour les animaux fait écho à une scène célèbre du Lotus bleu où Milou manque d’être sacrifié sur l’autel d’une divinité exotique.


Que conclure de ces rencontres ?

Les biographies d’Hergé ne mentionnent jamais Curvers, pas plus d’ailleurs que les rares commentateurs de ce dernier ne font état d’une quelconque influence d’Hergé. La majorité des convergences que j’ai pu souligner ne sont probablement rien d’autre que des convergences de lieux communs, liées d’une part à la vision du monde de Belges de la même génération, et d’autre part aux nécessités narratives de fictions mettant en scène un jeune héros voyageur.

Les liens de Tempo di Roma avec Les Bijoux de la Castafiore, album publié en 1963, sont plus troublants, car Hergé ne pouvait ignorer l’ouvrage de Curvers. De manière plus ou moins consciente, il est clair que le personnage de Bianca Castafiore doit quelque chose à celui de Lala. La case représentant le journal Tempo est un de ces clins d’oeil dont Hergé était coutumier. Faut-il rappeler que le journaliste accrédité par la Castafiore s’appelle Jean-Loup de la Batellerie, nom propre formé d’après celui de Jean-Loup Dabadie de Paris-Match, mais dont l’homophonie avec le patronyme de Denys de la Patellière n’est peut-être pas étrangère à la consonance italienne de celui de son photographe Walter Rizzoto ?

Il est en effet très probable qu’entre le roman et l’album se glisse un intermédiaire matériel : le film de Denys de la Patellière (1962). Dans celui-ci, le retour de Fedele en Italie et le repas entre la Marquise, l’évêque et les principaux protagonistes sont présentés dans la même scène.

Or, contrairement au roman où Fedele a le bassin dans « une culotte de plâtre », dans le film par contre, seul son pied est plâtré, et il le place en hauteur, dans la position exacte qui sera celle du Capitaine Haddock. Le jeu de mains d’Arletty, voire son profil, ne va pas sans évoquer ceux de la Castafiore.

Ces rapprochements ont en quelque sorte été prévus dans le scénario du film. On aura en effet remarqué que les deux policiers italiens enquêtant sur la mort de Sir Craven qui font une brève apparition à la fin du film sont quasiment jumeaux et habillés tous deux de noir. Ces Dupond et Dupont semblent une claire allusion. 
Il est possible, sinon probable, que leur apparition ait été proposée par un des coscénaristes du film, le Belge Albert Valentin, ancien surréaliste, qui connaissait bien entendu l’oeuvre d’Hergé...


Je crois donc pouvoir affirmer que (1) ce film constitue une source méconnue des Bijoux ; et (2) que les [p. 14 de la revue imprimée] liens entre Curvers et Hergé sont moins hasardeux que je ne le pensais au départ puisque les rapprochements auxquels je me suis livré ont déjà été annoncés dès la préparation du scénario du film Tempo di Roma.




© Paul Aron, 2007

Notes

  1. Paul Vandromme, Le Monde de Tintin. Paris, Gallimard, 1959.
  2. Mon exposé était rythmé par un montage photographique entre les vignettes d’Hergé et le texte de Curvers. Pour des raisons évidentes de droits d’auteur, ce procédé n’a pu être repris ici.
  3. Toutes les citations de Tempo di Roma sont tirées de l’édition Labor, « Espace nord » (Bruxelles, 1991).
  4. A. Algoud, J.-M. Apostolidès, D. Cerbelaud et al., L’Archipel Tintin. Préface de Cyrille Mozgovine. Paris ; Bruxelles, Les Impressions nouvelles, 2004, p. 77. Voir aussi J.-M. Apotolidès, Les Métamorphoses de « Tintin ». Paris, Exils, 2003.

Metadata

Auteurs
Paul Aron
Sujet
Rapprochement Hergé et Alexis Curvers
Genre
Essai
Langue
Français
Relation
Revue Cahiers internationaux du Symbolisme
Droits
© Paul Aron