Editorial
Patrice Breno
Texte
Si je suis né, c’est pour mourir un jour !
Tout le reste n’est que du remplissage !
Fier ou non, honnête ou pas, quoi qu’on fasse, quoiqu’on dise, quoiqu’on pense, tout va à l’égout, tôt ou tard !
Mais autant finir en beauté, pour soi du moins, autant avoir le sentiment d’avoir été utile, d’avoir tenu un rôle au moins une fois dans sa vie.
Être à l’écoute de l’autre, c’est déjà le soulager un peu, si pas se soulager soi-même.
Écrire pour être lu, peu ou prou, raconter des histoires, une histoire, inventer et rêver des vies, marteler sa langue et sa littérature et donner au lecteur, à l’auditeur, au spectacteur l’envie d’accrocher les mots à la patère de sa conscience, reprendre espoir quand le fond du lac est proche, c’est aussi éviter le repli sur soi, c’est aussi aller à la pêche au trésor enfoui dans les limbes de la connaissance.
Xavier, Caroline, Jacques, Nadine, Paul... et tous les autres, merci !
Je suis fier de compter autour de moi des amis sincères et désintéressés, qui font de la revue Traversées ce qu’elle continue à être : un pur bonheur !
Amicalement vôtre,
Patrice